Publié le 24 janvier 2020
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Mis à jour le 21 avril 2020
du 28
au 29 mars 2019
au 29 mars 2019
Journée d'étude organisée par les étudiant.es du Master 2 EAPP de 8h à 18h en salle A103 (Campus PDA)
La journée d’étude présentée par les étudiant.es de 2e année du Master de la mention Science politique parcours « Enquêtes et analyse des processus politiques » invite dans un premier temps à réfléchir à comment aborder le terrain lorsque l’on est en situation d’imposé par rapport à ses enquêté.e.s, que l’on ne maîtrise pas les codes ?
Dans un deuxième temps, cette journée invite à réfléchir sur la domination au-delà de son influence sur les situations d’enquête est un concept mobilisé dans l’analyse des phénomènes politiques. Depuis que Max Weber a caractérisé l’État comme un système de domination qui a besoin d’être légitimé, le concept de domination est souvent associé à celui de légitimation et associé aux relations de pouvoir et notamment à l’action de l’État. Ces réflexions théoriques peuvent orienter des recherches empiriques.
Dans un troisième temps, la réflexion se concentrera sur penser le rapport de domination ne peut se faire sans penser les différentes variables et dispositions qui font qu’un dominé est dominé, et qu’un dominant est dominant. On s’attachera ici à comprendre comment des variables lourdes comme le genre, la race ou la classe sociale peuvent influencer la relation d’enquête, lorsque l’enquêteur est en posture de domination. En présence de Bastien Guillermin, doctorant réalisant une étude sur les associations de victimes de l’amiante, nous interrogerons ce rapport de domination spécifique.
- Kévin Geay - Faut-il s’imposer aux imposants ?
- Vanille Louis - « Et toi, t’as des enfants...? » L’imposition par l’expertise. Le unschooling, les familles non-scolarisantes et une enquêtrice non-parent.
- Gaël Courvallet - Notoriété et enquête Benoît Roze - Les imposants en «milieu difficile», postures et adaptations au sein de la droite identitaire et souverainiste
- Malo Hingouët - Jurys d’assises et magistrats : illusion d’une justice citoyenne et maintien d’une domination technicienne
- Hadrien Provenzano - S’imposer par les usages ? Quand les douaniers s’imposent en mobilisant l’accompagnement aux entreprises
- Paul Mercier - Les processus de politisation chez les usagers de cannabis : des enquêtés exposés au pouvoir discrétionnaire de l’Etat.
- Tim Niehues - La particularité de mener des recherches en tant que chercheur étranger
- Abdessamad Attigui - Élus locaux et Localiers : jeu de proximité et distance
- Manon Quesada - Une étudiante chercheuse peut-elle être « imposante » ? Configurations de genre et agrégation des stigmates
- Manon Lanier - La politisation de «jeunes» associatifs en milieu populaire au prisme de la situation d’enquête
- Alexis De Brito - Étudier les socialisations politiques en monde ouvrier rural lorsque l’on est un « gars du coin » : usages de l’autochtonie dans la neutralisation de la relation d’enquête
Dans un deuxième temps, cette journée invite à réfléchir sur la domination au-delà de son influence sur les situations d’enquête est un concept mobilisé dans l’analyse des phénomènes politiques. Depuis que Max Weber a caractérisé l’État comme un système de domination qui a besoin d’être légitimé, le concept de domination est souvent associé à celui de légitimation et associé aux relations de pouvoir et notamment à l’action de l’État. Ces réflexions théoriques peuvent orienter des recherches empiriques.
Dans un troisième temps, la réflexion se concentrera sur penser le rapport de domination ne peut se faire sans penser les différentes variables et dispositions qui font qu’un dominé est dominé, et qu’un dominant est dominant. On s’attachera ici à comprendre comment des variables lourdes comme le genre, la race ou la classe sociale peuvent influencer la relation d’enquête, lorsque l’enquêteur est en posture de domination. En présence de Bastien Guillermin, doctorant réalisant une étude sur les associations de victimes de l’amiante, nous interrogerons ce rapport de domination spécifique.
JEUDI 28 MARS
10h00 à 13h00 : « S’imposer aux imposants, 25 ans après » En présence de Laurent Wuillemez et de Kévin Geay.
- Laurent Wuillemez -Retour sur «S’imposer aux imposants, 25 ans après»- Kévin Geay - Faut-il s’imposer aux imposants ?
- Vanille Louis - « Et toi, t’as des enfants...? » L’imposition par l’expertise. Le unschooling, les familles non-scolarisantes et une enquêtrice non-parent.
- Gaël Courvallet - Notoriété et enquête Benoît Roze - Les imposants en «milieu difficile», postures et adaptations au sein de la droite identitaire et souverainiste
14h30 - 17h00 : « S’imposer dans les institutions »
- Malo Hingouët - Jurys d’assises et magistrats : illusion d’une justice citoyenne et maintien d’une domination technicienne- Hadrien Provenzano - S’imposer par les usages ? Quand les douaniers s’imposent en mobilisant l’accompagnement aux entreprises
- Paul Mercier - Les processus de politisation chez les usagers de cannabis : des enquêtés exposés au pouvoir discrétionnaire de l’Etat.
- Tim Niehues - La particularité de mener des recherches en tant que chercheur étranger
- Abdessamad Attigui - Élus locaux et Localiers : jeu de proximité et distance
VENDREDI 29 MARS
10h00 - 12h30 : « L’enquêteur comme dominant » En présence de Bastien Guillermin.
- Bastien Guillermin - Un terrain, des situations d’enquête et des relations « enquêteur-enquêté » protéiformes- Manon Quesada - Une étudiante chercheuse peut-elle être « imposante » ? Configurations de genre et agrégation des stigmates
- Manon Lanier - La politisation de «jeunes» associatifs en milieu populaire au prisme de la situation d’enquête
- Alexis De Brito - Étudier les socialisations politiques en monde ouvrier rural lorsque l’on est un « gars du coin » : usages de l’autochtonie dans la neutralisation de la relation d’enquête